« Atopia » joue sur le sentiment d’être « déplacé », « sans place » – en d’autres termes, « sans nation » – qui résume l’espèce de vide existentiel dans lequel Taiwan se retrouve coincée sur le plan des relations internationales.
Hongjohn Lin a rassemblé des artistes dont le travail explore souvent l’incertitude, l’absence, le mal-être, le manque de références spatio-temporelles…
Ainsi du réalisateur Tsai Ming-liang, par exemple, dont les films abondent en endroits souvent glauques et vaporeux, flottant entre nostalgie et dégoût. Participe aussi Tang Huang-chen qui, depuis plusieurs années se consacre à la recréation du souvenir, qu’il soit issu du vécu ou de l’imaginaire, et à l’incommunicabilité – une idée que l’artiste illustre par de faux dialogues.
Sur le pavillon de Taiwan, un projet soutenu par le musée des Beaux-Arts de la ville de Taipei (TFAM) interviendront également Lee Kuo-min, Huang Shih-chieh et VIVA.