L’exposition, explique la Maison de Balzac dans un communiqué de presse, juxtapose les travaux de treize jeunes artistes de l’Université nationale des arts de Taiwan et les textes qui les ont inspirés. « Le visage de l’écrivain en ressort complètement transformé. »
Passés au prisme taiwanais, les thèmes de prédilection de Balzac « renvoient à la culture et à la vie quotidienne d’un pays particulièrement attachant, évoquant ses difficultés comme ses splendeurs ».
Ainsi, par exemple, La peau de chagrin a évoqué à Cho I-ting la disparition de la banquise et la montée des eaux qui feront peut-être se réduire la surface de l’île de Taiwan, le vidéaste Wu Yi-cheng a traduit la mélancolie d’Eugénie Grandet par un poétique bougeoir, et La comédie humaine a inspiré à Huang Lin-ya un travail sur les rapprochements entre la société humaine et le monde animal. Autant de visions originales et neuves sur une œuvre bien connue, visiblement, à Taiwan aussi.
La visite de l’exposition, qui se tiendra du 1er mars au 26 mai, est gratuite, tout comme celle des collections permanentes de la Maison de Balzac.