Aux Pays-Bas, c’est à Rotterdam, au sein du V2 ou Institut pour les médias instables, que travailleront les artistes taiwanais durant une période de 8 à 10 semaines au mois de juillet prochain. Au Canada, le musée de Taichung est lié à la Société des arts technologiques de Montréal, au Québec, et c’est là que les artistes sélectionnés effectueront leur résidence, en septembre. Dans les deux cas, ils seront en contact avec une nébuleuse d’artistes et de techniciens des arts numériques.
L’année dernière, trois artistes taiwanais ont pu participer au programme international du NTMOFA : Lee Po-ting [李柏廷], qui est spécialisé dans l’art cinétique et qui a collaboré à Rotterdam avec la styliste Maartje Dijkstra, ainsi que Kuo Hsin-hui [郭信輝] et Hsu Che-yu [許哲瑜] qui ont participé au programme Contamine Taiwan-Montréal à la SAT. Hsu Che-yu marie dessin, installation et art vidéo pour des œuvres parlant de la société contemporaine, tandis que les installations vidéo de Kuo Hsin-hui explorent les idées de vide, d’apesanteur et de perte des repères.
Le NTMOFA dispose lui-même d’un Centre de créativité et de ressources pour les arts numériques, le DigiArk, ouvert en 2007, et où sont régulièrement organisées des expositions.