Déjà présente au Festival Off d’Avignon en 2012, la compagnie taiwanaise Möbius Strip Theater est de retour en France avec
La cité de la distorsion, un spectacle élaboré à partir de danses et de musiques des aborigènes formosans, de musiques électroniques et d’art numérique, annonce le Centre culturel de Taiwan à Paris. Surtitrée en français, la pièce sera donnée du 4 au 17 avril dans le cadre de la saison 2013/2014 d’A l’Est du nouveau, un réseau de salles de théâtre du Grand Est français.
Composé d’artistes issus de pays et de cultures divers (Taiwan, Hongkong, Malaisie), Möbius Strip Theater cultive depuis 2005 une démarche artistique et philosophique marquée par la fusion des arts et une refondation de la notion d’humanisme, note le Centre culturel de Taiwan à Paris.
La cité de la distorsion s’adresse à la société contemporaine enivrée par une évolution technologique toujours plus rapide pour lui rappeler qu’il existe encore des traces de sagesse et de civilisation qu’elle aurait tort d’effacer ou d’ignorer.
Peuplée de silhouettes projetées, d’images numériques et de musiques électroniques générées en temps réel par les mouvements et les voix des interprètes, la scène dépouillée se transforme peu à peu en un creuset où espace et temps se réconcilient dans l’union des grands tambours chinois traditionnels et des chants envoûtants des aborigènes taiwanais. Mis en scène par Lin Jin-yao [林經堯],
La cité de la distorsion sera jouée le 4 avril à La Comète, la salle nationale de Châlons-en-Champagne, le 8 au Théâtre Louis Jouvet de Rethel, le 12 à l’Espace Athic d’Obernai, le 15 au Théâtre de la Madeleine, à Troyes, et enfin le 17 au Nouveau Relax, à Chaumont.