Deux auteurs taiwanais, Wu Ming-yi [吳明益] et Syaman Rapongan, figurent au sommaire du premier numéro de
Jentayu, une nouvelle revue consacrée à la mise en valeur d’écrivains et de formes littéraires venus d’Asie et encore méconnus dans les pays francophones.
Dans ce premier numéro, placé sous le thème « Jeunesse et identité(s) », on découvre ainsi pour la première fois en français
Le magicien sur la passerelle, un récit signé Wu Ming-yi, et
Le cargo qui vient de Taiwan, une nouvelle de l’écrivain Syaman Rapongan, tous deux traduits par Gwennaël Gaffric. Ce dernier était déjà à l’origine des versions françaises des
Lignes de navigation du sommeil et de
L’homme aux yeux à facettes, deux autres romans de Wu Ming-yi.
Cette lecture peut être prolongée sur le
site internet de la revue avec des entretiens, des notes de lectures, des extraits en accès libre et, à terme, d’autres modes de mise en valeur des textes traduits, indique
Jentayu.
« La création de la revue
Jentayu est liée à un constat : celui d’un patrimoine littéraire asiatique qui reste encore très largement à découvrir dans sa grande diversité et toute sa luxuriance », explique Jérôme Bouchaud, Français installé en Malaisie, fondateur du site
Lettres de Malaisie et de la jeune maison d’édition Jentayu. « La revue se veut dédiée à la traduction de textes courts (nouvelles, poèmes, extraits de romans...) en provenance de toute l’Asie, des steppes d’Asie centrale jusqu’aux rizières d’Extrême-Orient. A chaque numéro, entre douze et quinze textes issus d’une variété de pays et de régions sont sélectionnés sur un thème donné et traduits par des traducteurs spécialistes et chevronnés. »