02/05/2024

Taiwan Today

Culture

Les belles harmonies de la francophonie à Taiwan

25/03/2015
Samedi dernier a été célébrée en chansons la Soirée de la francophonie, point d’orgue de la Semaine de la francophonie à Taiwan, laquelle était organisée par l’Alliance française de Taiwan avec le concours du Bureau français de Taipei et de l’Association des professeurs de français de Taiwan (APFT). L’auteur compositeur interprète Clotilde Moulin, invitée spécialement pour l’événement, a fait vibrer un public déjà époustouflé par la qualité de la prestation des jeunes vainqueurs du 13e concours de chansons francophones organisé plus tôt dans le mois par l’APFT. Ce moment convivial et musical proposé par l’Alliance française de Taiwan était pour la première fois accueilli dans l’auditorium de l’Ecole européenne de Taipei, à Shilin. Ce sont d’abord Hung Hsiang-yu [洪祥瑀 ], Shiuan-woei [宋軒瑋] et Chiang Juo-yen [江若嚴], trois élèves du Lycée Da Yuan, à Taoyuan, qui ont repris la chanson « Dis-moi » avec laquelle ils avaient remporté le concours par équipe. Puis Lin Wan-rue [林宛儒], étudiante à l’Université nationale Yang Ming, à Taipei, a interprété avec brio « Je ne sais pas », la chanson de Joyce Jonathan avec laquelle elle avait triomphé en solo. Commentant le niveau remarquable des candidats au concours, Julia Yang [楊淑娟], la présidente de l’Association des professeurs de français et directrice du département de français à l’Université Tamkang, a expliqué que la performance des trois élèves du Lycée Da Yuan est d’autant plus étonnante qu’ils n’ont pas appris le français. Quant à Lin Wan-rue, elle a commencé à apprendre cette langue à l’âge de 4 ans, avant de vivre une année en famille en France, mais n’a jamais suivi de cursus dans cette langue qu’elle pratique pour le plaisir. C’est ensuite Clotilde Moulin, harpiste et chanteuse, accompagnée du guitariste Bernard Montrichard, qui a régalé le public avec de nombreux extraits de son dernier album, Le mâl(e) nécessaire. Le duo, qui s’était produit la veille à Kaohsiung au Théâtre expérimental, a terminé son récital par un touchant hommage à Teresa Teng [鄧麗君] (1953-1995), en interprétant un de ses plus grands tubes, « La lune représente mon cœur ».

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