02/05/2024

Taiwan Today

Science

Une puce à ADN ultra-performante pour détecter les allergènes

31/03/2010
Le ministère de la Protection de l’environnement a présenté hier une nouvelle biopuce développée en collaboration avec l’Université nationale Cheng Kung qui permet de détecter 21 types de bactéries pathogènes dans l’air ambiant en un minimum de temps. Mesurant moins de 8 mm2, la puce comporte 21 sondes contenant chacune des brins d’ADN de 21 champignons microscopiques ou bactéries aérobies comme Aspergillus flavus, Aspergillus versicolor et Chaetomium globosum responsables de réactions allergiques (toux, éternuements, etc.). L’utilisation de la puce, simple et rapide, implique le prélèvement d’un échantillon d’air ambiant puis la comparaison de la culture obtenue dans une boîte de Petri avec les brins d’ADN que contient la puce. Au total, la procédure ne dure que 3 à 5 jours, contre un mois avec les puces actuellement sur le marché, qui ne détectent d’ailleurs pas plus de 10 bactéries différentes. D’un coût minime, la puce peut être réutilisée, ce qui en fait un instrument de qualité pour le contrôle de la qualité de l’air dans les bâtiments publics comme les établissements scolaires, par exemple. Seul bémol, la puce ne fait que détecter la présence de bactéries dans l’air ambiant, mais n’est pour l’heure pas capable de donner des informations sur la densité de ces éléments polluants dans un espace donné.

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