Le Séminaire sur les stratégies et pratiques pour l’application des règles en matière de lutte contre la pollution de l’eau se tient depuis mardi et jusqu’à aujourd’hui à Taipei, en présence d’environ 70 hauts fonctionnaires, d’experts et d’universitaires de 15 pays, dont l’Indonésie, les Madlives, la Mongolie, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam.
Organisé par le ministère taiwanais de la Protection de l’environnement, l’Agence de la protection environnementale des Etats-Unis (EPA) et le Réseau asiatique de mise en conformité et d’application des normes environnementales (AECEN), ce forum se penche sur les méthodes permettant de lutter contre la pollution de l’eau, qu’il s’agisse de technologies, de politiques de contrôle ou de pratiques d’inspection et d’application de la réglementation.
Le séminaire fait partie du programme mis en place cette année sous l’égide du Partenariat environnemental international (IEP), une initiative lancée en 2014 par le ministère de la Protection de l’environnement et par l’EPA. Le premier anniversaire de cette initiative avait été célébré à Taipei par Gina McCarthy, l’administratrice de l’EPA, soit la première visite d’un membre du gouvernement américain à Taiwan en près de 14 ans.
En ouvrant les travaux du séminaire, le ministre de la Protection de l’environnement, Lee Ying-yuan [李應元], a détaillé les mesures de contrôle de la pollution de l’eau et les stratégies mises en œuvre sur ce plan par le gouvernement. « Taiwan souhaite partager son expérience en protection environnementale et faciliter les échanges techniques avec les autres Etats », a-t-il déclaré, en rappelant les engagements pris sur ce plan par la présidente de la République, Tsai Ing-wen, lors de son
discours d’investiture le 20 mai dernier.
Avec l’aide du ministère des Affaires étrangères, l’IEP est devenu une plateforme mondiale permettant aux experts environnementaux dans des domaines tels que le contrôle de la qualité de l’air, l’adaptation aux changements climatiques, l’éducation à l’environnement et la gestion des déchets électroniques pour les écoles, collectivités locales et Etats, de renforcer leur formation de manière adaptée aux conditions environnementales régionales, a expliqué le ministère de la Protection de l’environnement.