C’est une satisfaction pour les vétérinaires et bénévoles qui se sont occupés du cachalot que d’être parvenu à le garder en vie et à lui rendre la liberté. C’est en effet le premier cétacé que le centre restitue ainsi à son milieu naturel, sur les 13 qu’il a tenté de sauver au cours des dix dernières années.
Wang Chien-ping, un professeur du département de Biologie de l’Université nationale Cheng Kung, à Kaohsiung, bénévole au centre, a raconté que Mei Mei n’a pas hésité à sauter à l’eau depuis le bateau qui le ramenait au large, malgré les deux mois passés en captivité au contact des humains qui l’ont soigné.
Le centre espère que l’émetteur qu’il a emporté avec lui permettra d’en savoir un peu plus sur un animal craintif dont les habitudes sont encore assez mal connues.